Avec le cœur brisé, mais rempli de sensibilité, Ann Roehl et sa famille ont attendu, espérant que l’un des leurs reste parmi eux, mais prêts à offrir l’espoir et la guérison à d’autres familles qui allaient traverser la même épreuve qu’eux.
La famille Roehl est très unie. Ann et son mari, Allan, ont été mariés pendant près de 37 ans. Ils ont eu deux enfants, Scott Roehl et Katelyn Wideman.
Allan a travaillé pour l’entreprise Jeld-Wen Windows and Doors la plus grande partie de sa carrière et était fier de son travail d’acheteur. Même s’il aimait son emploi, Allan était heureux d’être à la retraite depuis près de quatre ans lorsque, comme il le disait, la vie lui a joué un tour. Plusieurs pensaient que la nouvelle liberté d’Allan, qui avait quitté son boulot de neuf à cinq, représentait un nouveau chapitre dans sa vie. Mais cet âge d’or a été brusquement interrompu par la maladie.
Les journées difficiles et les visites à l’Hôpital Saint-Boniface ont été nombreuses. Allan avait malheureusement reçu un diagnostic de cancer du pancréas terminal et était traité à l’Hôpital.
À la fin de janvier 2018, Allan est venu à l’Hôpital pour une intervention chirurgicale ambulatoire pour le soulager de certaines des complications du cancer. Après l’intervention, Allan est retourné chez lui et allait bien. Toutefois, à la fin de la semaine, il était devenu évident que la santé d’Allan se détériorait. Ann, Scott et Katelyn ont alors décidé de le ramener à l’Hôpital Saint-Boniface.
Allan a été amené au service d’urgence, le samedi 27 janvier de l’an dernier, et les nouvelles n’étaient pas bonnes. Les médecins ont dit qu’il avait une infection et que ses reins ne fonctionnaient plus bien. Ann se rappelle que les nombreux appels pour des « codes bleus » entendus au service d’urgence l’empêchaient de bien comprendre l’information sur la santé d’Allan.
Lorsque la famille lui a rendu visite à l’Hôpital le lendemain, Allan avait de la difficulté à respirer. Il leur a dit de retourner se reposer à la maison et qu’il allait lui aussi dormir. C’était la dernière fois qu’ils allaient se parler.
Au petit matin, le 29 janvier, Ann a reçu un appel d’un médecin du Service de soins intensifs lui expliquant qu’Allan y avait été transféré et que, bien qu’Allan était confortable, il était temps d’appeler la famille.
Allan a passé douze heures aux soins intensifs. Cette journée-là, Ann et sa famille ont passé du temps à la salle familiale du service de soins intensifs de médecine et de chirurgie (SIMC) durant les derniers moments d’Allan.
Même si elle pouvait se reposer et se réconforter dans la salle familiale, la famille trouvait que l’endroit pouvait être amélioré pour les futurs visiteurs.
Katelyn a remarqué qu’il n’y avait pas d’endroit à proximité pour changer son fils nouveau-né, Ascher. Elle savait qu’il y avait une table à langer au rez-de-chaussée, mais la famille hésitait à partir, ne serait-ce que pour un moment, car Allan était instable.
En effet, il est décédé en ce jour de janvier.
Accablés par le chagrin, Ann et ses enfants ont voulu combler le vide dans leur cœur afin d’honorer la mémoire d’Allan.
Des membres de leur parenté et des amis avaient commencé à s’informer de la possibilité de faire des dons à la mémoire d’Allan. La famille a donc décidé que ses dons et les dons offerts par la parenté et les amis allaient être versés à l’Hôpital Saint-Boniface, et en particulier pour la salle familiale du SIMC qu’elle avait utilisée.
La Fondation a aidé à trouver des solutions
Lisez la suite de l’histoire de cette famille dans le numéro du printemps 2019 du magazine Croyez-y.
Faites un don à la mémoire d’un être cher.