Le 17 juin 2024
En faisant le don le plus important jamais fait par un particulier à la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface, Miriam Bergen a suivi l’exemple donné par ses parents Martin et Ruth Bergen.
Miriam, qui est décédée en janvier 2022, a fait un legs de 10 millions de dollars à l’Hôpital dans le cadre de sa succession, dont la moitié destinée au nouveau service des urgences et l’autre moitié au programme de sciences cardiaques de l’Hôpital Saint-Boniface.
Si on lui demandait aujourd’hui pourquoi elle laissait un don aussi généreux, Mme Bergen elle-même parlerait de ses parents bien-aimés, selon Doris Gietz, la plus jeune cousine de Mme Bergen du côté maternel.
« Miriam dirait “J’ai été élevée dans une famille où il était important de redonner à la communauté. Je suis heureuse d’agir comme j’ai vu mes parents le faire toute ma vie”, braquant ainsi les projecteurs sur quelqu’un d’autre, déclare Doris Gietz. Elle dirait : “C’est le genre de choses que l’on fait, chez les Bergen”. »
En exprimant sa profonde gratitude, Nicole Aminot, la PDG de l’Hôpital Saint-Boniface, a dit à propos du don de Mme Bergen qu’il s’agissait d’un don transformationnel.
« Miriam et sa famille pourront être fières de nous. »
« Je n’oublierai jamais ce moment. J’étais dans ma cuisine en train de préparer le souper quand Karen Fowler, PDG de la Fondation, m’a appelée pour m’annoncer la nouvelle. J’ai été renversée, dit-elle. L’Hôpital Saint-Boniface est tellement reconnaissant à l’endroit de Miriam. »
« Les mots ne suffisent pas à exprimer ce que ce don représente pour nos patients et nos héros de première ligne », déclare Mme Aminot. Miriam et sa famille pourront être fières de nous.
Les dons répondent souvent à des besoins de la communauté.
Mme Bergen était propriétaire et présidente d’Appleton Holdings ltée, une société privée de promotion immobilière de Winnipeg qui exerce ses activités sous le nom d’Edison Properties. Connue auparavant sous le nom de Marlborough Developments, l’entreprise a été fondée par son père. Elle possède et gère plusieurs grands immeubles d’habitation partout aux quatre coins de la ville.
Martin et Ruth ont précédé Miriam dans la mort. Dans son enfance, ils lui ont inculqué un sens aigu de la communauté, se souvient Mme Gietz. Ils ont été de grands philanthropes toute leur vie, explique-t-elle.
« C’est le genre de choses que l’on fait, chez les Bergen. »
« Ce que je peux vous dire à propos des dons de la famille Bergen, c’est que si un membre de la famille ou quelqu’un d’autre leur faisait part d’un besoin quelconque, cela les touchait souvent. Et ils faisaient un don pour répondre à ce besoin. »
« Si Miriam voyait un tel besoin dans sa communauté, elle s’en occupait discrètement, explique Mme Gietz. Mon oncle Martin avait dit sur tous les tons devant elle : “Quand on peut donner, on doit donner.” Le père et la fille avaient en commun ce sens de la responsabilité dans la vie. C’était presque un devoir », ajoute-t-elle.
Même si peu de gens auraient pu le prévoir, le legs de 10 millions de dollars à la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface n’a rien de surprenant de la part de Mme Bergen, affirme Mme Gietz, qui est également exécutrice testamentaire de la succession de Mme Bergen.
La générosité d’une discrète philanthrope peut maintenant être reconnue
La famille Bergen avait déjà fait un don de 3 millions de dollars à l’Hôpital il y a près de 20 ans. Leur générosité a permis l’ouverture du Centre de soins cardiaques Bergen à l’Hôpital Saint-Boniface en décembre 2006.
Aujourd’hui, le Centre Bergen donne accès à des soins et à des cliniques cardiaques, à des opérations cardiaques et à des diagnostics spécialisés à des patients de tout le Manitoba et du Nord-Ouest de l’Ontario. Le dernier legs de Mme Bergen permettra au Centre d’excellence en cardiologie de l’Hôpital Saint-Boniface de demeurer à l’avant-garde des soins cardiaques, grâce à de l’équipement à la fine pointe de la technologie.
La Dre Anita Soni, responsable de la médecine de spécialité du programme des sciences cardiaques à l’Hôpital Saint-Boniface, déclare qu’elle et ses collègues du programme des sciences cardiaques sont profondément reconnaissants à la famille Bergen pour sa générosité de longue date.
« Je sais que Miriam était connue pour être une philanthrope discrète, mais si c’était possible, je voudrais qu’elle sache que son soutien sera utilisé directement pour améliorer les soins de première ligne », déclare Dre Soni. « L’appui de Miriam et de sa famille à notre programme aura un impact profond sur la vie d’innombrables personnes de notre communauté qui dépendent de nos services cardiaques spécialisés ».
Miriam a poursuivi ses activités philanthropiques après le décès de ses parents, souvent en leur mémoire, se rappelle Mme Gietz. Le plus souvent, elle faisait des contributions personnelles. « Il était très rare que Miriam veuille que l’on reconnaisse ses dons », explique-t-elle.
Nous savions tous qu’elle était très discrète. Avec les autres exécuteurs testamentaires, nous nous sommes rendu compte qu’il était temps de reconnaître son apport. Elle m’a déjà dit qu’elle ne voulait pas que le legs de la famille Bergen soit oublié après sa mort, explique Mme Gietz.
Le moyen pour nous d’y parvenir était donc d’aller au-delà des dons anonymes pour que la communauté prenne conscience de la générosité de la famille Bergen.