Le personnel infirmier se sent à sa place ici

De gauche à droite : Anjola Oyewo et Chelsea Nichols, infirmières à l’Hôpital Saint-Boniface.

16 juin 2025

Son premier emploi d’infirmière à l’Hôpital Saint-Boniface a donné à Chelsea Nichols un sentiment d’appartenance.

Chelsea Nichols, qui travaille dans le service des urgences très fréquenté de l’Hôpital, savait depuis son plus jeune âge qu’elle voulait être au service des autres. « Je ne savais pas exactement comment cela se traduirait, dit-elle. Mais dès que j’ai commencé mon parcours d’infirmière, j’ai su que j’étais à ma place à l’Hôpital Saint-Boniface. »

L’Hôpital Saint-Boniface lui convenait tellement que Mme Nichols n’a même pas postulé dans d’autres établissements de santé à Winnipeg. « Je savais simplement que je voulais être à Saint-Boniface, explique-t-elle. Je partage ses valeurs et j’ai vécu les meilleures expériences pendant mes stages ici. »

Cette année, Chelsea Nichols ainsi que ses collègues infirmières Anjolaoluwa (Anjola) Oyewo et Emily Parker sont les heureuses récipiendaires du prix du Fonds de dotation de la famille Wyrzykowski pour le personnel infirmier diplômé.

Toutes sont récemment diplômées du programme de baccalauréat en sciences infirmières : Oyewo, de l’Université du Manitoba, a commencé à travailler à l’Hôpital Saint-Boniface en octobre 2024, tandis que Chelsea Nichols et Emily Parker, toutes deux du Red River College Polytechnic, ont commencé à travailler à l’Hôpital en juin et septembre 2024 respectivement.

La famille Wyrzykowski de Winnipeg, qui soutient généreusement l’Hôpital depuis de nombreuses années, a créé un fonds de dotation auprès de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface pour les diplômés occupant leur premier emploi dans le domaine des soins infirmiers. L’Hôpital a procédé à un tirage au sort parmi les 105 diplômés admissibles embauchés en 2024 pendant la Semaine nationale des soins infirmiers, du 12 au 18 mai 2025.

Mme Nichols a manqué un appel téléphonique de sa responsable cette semaine-là. « Elle m’a laissé un message disant “veuillez me rappeler” sans aucune explication. Je me suis donc mise à penser : “Oh non, ai-je fait quelque chose de mal?” Mais quand je l’ai appelée, elle m’a dit que non, que j’avais été sélectionnée parmi les nouveaux diplômés. »

Anjola Oyewo, équipe de ressources chirurgicales

Originaire du Nigeria, Mme Oyewo a un permis de travail au Canada et est en voie d’obtenir le statut de résidente permanente. Elle prévoit utiliser sa part du prix pour financer les coûts associés à sa demande de résidence permanente qui, elle l’admet, sont élevés.

Au sujet des soins infirmiers, elle dit que sa personnalité correspond bien à son travail. « Je suis une personne compatissante. J’aime aider les gens dans les moments de grande vulnérabilité. Mais je ne m’attendais peut-être pas à des journées aussi difficiles au travail, ajoute-t-elle en riant. En tant qu’infirmières, c’est dans notre nature de prendre la charge émotionnelle des autres. Et c’est parfois difficile de la laisser derrière soi après une journée de travail. »

« J’ai été très honorée et touchée d’être sélectionnée pour le prix du Fonds de dotation de la famille Wyrzykowski pour le personnel infirmier diplômé, dit-elle. J’ai été surprise et ravie lorsque mon responsable m’a appelée! C’était le lendemain de mon anniversaire. »

Emily Parker, unité néonatale de soins intensifs (UNSI)
Emily Parker, UNSI.

L’expérience d’Emily Parker en tant que mère adolescente lui a montré qu’elle avait un avenir dans les soins infirmiers. « J’ai eu mes deux fils à 18 et 19 ans, alors que j’étais encore au secondaire. J’ai toujours voulu faire quelque chose dans le domaine de l’aide aux femmes, et les infirmières qui ont pris soin de moi étaient incroyables. C’est là que j’ai réalisé qu’une carrière en soins infirmiers m’intéressait. »

« C’est un sentiment incroyable. »

Depuis son embauche à l’Hôpital Saint-Boniface, Mme Parker travaille à l’unité néonatale de soins intensifs. « Il n’y a rien de plus gratifiant que de pouvoir renvoyer un bébé chez lui, dans sa famille. Ou de voir les petites étapes qu’ils franchissent à mesure qu’ils prennent des forces et qu’ils sont prêts à rentrer chez eux. C’est un sentiment incroyable », dit-elle.

Les études en soins infirmiers « n’étaient pas données », explique Mme Parker. « En tant que mère célibataire, tout ce que je peux gagner en plus m’aide à subvenir aux besoins de mes garçons (âgés de huit et neuf ans), et j’en suis très reconnaissante. Cet argent va directement au remboursement de mes prêts étudiants », précise-t-elle.

Mme Nichols estime que l’argent du prix l’aidera à rembourser ses propres prêts étudiants. « C’est formidable d’être reconnue, c’est une chose magnifique. C’est aussi très encourageant. Je n’oublierai jamais cela », déclare-t-elle.


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