Guérir les cœurs brisés du Manitoba

Ab Freig, de Winnipeg, a une longue histoire avec le Centre d’excellence cardiaque du Manitoba à l’Hôpital Saint-Boniface.

27 octobre 2025 

La vie a donné à Ab Freig bien des raisons de baisser les bras. Mais ce n’est pas son genre.

Il y a plus de 15 ans, Ab a été victime d’un code bleu…. d’un arrêt cardiaque. L’Hôpital Saint-Boniface lui a sauvé la vie. Plus récemment, il a été victime de fibrillation auriculaire (FA), la forme la plus courante d’arythmie cardiaque. Tout au long de ces épreuves, il n’a jamais perdu confiance dans la qualité des soins cardiaques prodigués par le Centre d’excellence en soins cardiaques du Manitoba à l’Hôpital Saint-Boniface. Tout le contraire, en fait.

« Chaque fois que j’ai subi une intervention à l’Hôpital Saint-Boniface, je n’ai jamais ressenti de crainte ou d’inquiétude concernant l’environnement clinique ou les soins prodigués par le personnel et les médecins. J’ai été traité avec autant de respect, d’attention et de bienveillance que possible.

« Grâce à votre soutien, de nouvelles procédures innovantes seront bientôt possibles à Saint-Boniface. »

Cela ne veut pas dire qu’il n’a jamais eu de problèmes de santé graves. « En 2007, alors que je rentrais chez moi après le squash, j’ai fait un arrêt cardiaque dans ma voiture. J’ai fait une embardée, j’ai heurté un arbre et la voiture s’est arrêtée net. Heureusement, des passants ont appelé le 911 et j’ai été transporté d’urgence à l’Hôpital Saint-Boniface, où je suis resté deux mois. Je suis demeuré dans le coma pendant pas mal de temps. »

L’arrêt cardiaque d’Ab Freig était dû à une malformation cardiaque congénitale rare appelée ALCAPA, une anomalie de l’artère coronaire gauche provenant de l’artère pulmonaire. Il a subi un pontage pour corriger l’ALCAPA et on lui a posé un stimulateur cardiaque.

Ab a fait sa part en siégeant au conseil d’administration de la Fondation pendant quatre ans, de 2021 à 2025.
Des résultats mitigés au Laboratoire d’électrophysiologie

Il y a quelques années, Freig a commencé à soupçonner que son cœur ne battait pas comme il le devait. « Je me suis rendu à l’Hôpital pour passer des examens, et mon médecin m’a diagnostiqué une FA, qui se caractérise par des périodes de battements cardiaques rapides et irréguliers, ou arythmies », explique-t-il. Il n’était pas un cas isolé : la FA touche environ un quart de la population au cours de la vie.

« Mon cardiologue de l’époque et moi avons essayé plusieurs médicaments antiarythmiques, mais aucun n’a fonctionné pour moi. En conséquence, j’ai subi une cardioversion, un traitement par électrochocs administré sous sédation pour rétablir un rythme cardiaque régulier. Le traitement a fonctionné, mais pas longtemps. »

Ab s’est ensuite rendu au Laboratoire d’électrophysiologie du Centre de soins cardiaques de Bergen de l’Hôpital pour subir la première de ses deux ablations. L’ablation est un traitement chirurgical de la FA qui consiste à détruire, par brûlure ou par congélation, de petites zones du tissu cardiaque responsables du rythme anormal.

Optimiste comme toujours, il considérait son état simplement comme un problème à résoudre. « J’avais toute confiance en mon chirurgien. Je n’avais aucune crainte, malgré les risques liés à l’intervention. Cette confiance en l’Hôpital m’a accompagné, et je n’ai eu aucun problème. Je ne me suis pas fait trop de soucis », déclare-t-il.

Au début de cette année, il a remarqué que son rythme cardiaque était redevenu irrégulier. Au printemps, il s’est rendu au Service des urgences de l’Hôpital Saint-Boniface pour subir un nouveau traitement par cardioversion. « Quelques heures plus tard seulement, le soir même, je suis passé d’un rythme sinusal normal à un flutter auriculaire. On dirait bien que je vais devoir subir une nouvelle ablation, la troisième et, je l’espère, la dernière. Pour moi, le réaménagement du Laboratoire d’électrophysiologie, où elle sera pratiquée, ne saurait arriver trop tôt. »

Quand il était membre du conseil d’administration de la Fondation, Freig a pu voir le labo de ses propres yeux et a été informé du projet d’agrandissement. « L’espace est trop restreint. Il n’y a pas de place pour que les médecins, les infirmières ou quiconque puisse s’y déplacer sans encombres. Je leur tire mon chapeau! Ils travaillent dans un espace si exigu depuis si longtemps, et accueillent près de 2 000 patients par an », s’exclame-t-il.

« Grâce à votre soutien, de nouvelles procédures innovantes seront bientôt possibles. Par exemple, les médecins m’ont parlé d’une technologie de pointe appelée ablation par champ pulsé. Une fois mise en place à Saint-Boniface dans le cadre du réaménagement du Laboratoire d’électrophysiologie, l’ablation par champ pulsé permettra des interventions beaucoup plus rapides et encore plus précises que celles que les médecins peuvent réaliser aujourd’hui. »


Joignez-vous à Ab : soutenez le réaménagement du Laboratoire d’électrophysiologie de l’Hôpital Saint-Boniface. Donnez dès aujourd’hui.