De code bleu au don de soi

À 68 ans, Hemant M. Shah a été victime d’un arrêt cardiaque qui lui a presque coûté la vie. Ayant passé 19 jours à l’Hôpital Saint-Boniface, il a personnellement fait l’expérience des soins compatissants et délicats que vous rendez possibles.

En juin 2021, Shah était chez lui avec sa famille en train de planifier la fête des Pères quand il a ressenti ce qu’il pensait être un mal de ventre ou une indigestion. Son épouse, Hina, qui avait été travailleuse de la santé à l’Hôpital Victoria pendant de nombreuses années, l’a tout de suite emmené au service des urgences de l’hôpital. Shah a ensuite fait un arrêt cardiaque, un code bleu, et la première chose dont il se souvient c’est de s’être réveillé dans l’unité des soins cardiaques de l’Hôpital Saint-Boniface après une opération à cœur ouvert.

Grâce aux équipes d’experts à Saint-Boniface, non seulement Shah est en vie, mais il se porte très bien et partage à présent son histoire en tant que membre de notre conseil d’administration. Nous avons rencontré Shah ainsi que le chirurgien ayant réalisé sa chirurgie cardiaque, Dr Nitin Ghorpade, pour savoir comment vont les choses depuis cet événement.

Hemant, que souhaiteriez-vous dire au Dr Niti Ghorpade ainsi qu’à son équipe?

Shah : Lorsque j’ai été admis à l’Hôpital Saint-Boniface, mes artères principales étaient obstruées à 90 %. C’était grave. J’ai vraiment été chanceux que Dr Ghorpade ait choisi de s’occuper de moi. D’où je viens, en Inde, nous croyons au karma. C’est un bon karma. Mon karma m’a donné ma famille et mon épouse. Ensuite, mon karma m’a donné un brillant
médecin : Dr Ghorpade. Il s’est adressé à moi dans ma langue maternelle, la langue d’où je viens.

On dirait que votre impression a été aussi positive qu’elle pouvait l’être. Dr Ghorpade, qu’est-ce qui vous a marqué en rencontrant Hemant?

Dr Ghorpade : Lorsque j’ai rencontré Hemant pour la première fois, son cas était très complexe. Après discussion, nous avons décidé qu’une chirurgie à cœur ouvert serait la meilleure option, bien que ce soit une intervention présentant un risque plus élevé. Il s’en est très bien remis. L’état d’esprit d’un patient par rapport à la vie joue un rôle important dans son rétablissement. Hemant Shah est un homme plein de vie. Il a une attitude très positive et une famille très soudée.

Nous avons aussi, bizarrement, grandi dans la même région de l’Inde. J’ai appris qu’il parlait même ma propre langue! Ça a créé un lien. Je suis ici, au Canada, devant quelqu’un qui parle la même langue que moi.

Avec ce nouveau souffle, je suis certain qu’il va tout faire en son pouvoir pour s’assurer que les gens puissent bénéficier de nos soins à l’Hôpital Saint-Boniface. Et c’est exactement ce qu’il est en train de faire.

Hemant, à quoi ressemble votre vie à présent?

Shah : J’ai une vie merveilleuse. J’ai une famille aimante, des petits-enfants, et ma philanthropie est devenue une affaire de famille. Je fais partie du conseil d’administration de la Fondation et je raconte mon histoire à chaque fois que l’occasion se présente. Je veux rendre la pareille aux personnes qui m’ont redonné vie. Et tout ceci je le dois à l’Hôpital Saint-Boniface, lieu de ma renaissance.

Le cas de Hemant était clairement très complexe, Dr Ghorpade. Voyez-vous très souvent ici des cas comme le sien?

Dr Ghorpade : Nous sommes le seul centre de chirurgie cardiaque pour toute la province, ainsi que pour le nord-ouest de l’Ontario et une partie du Nunavut. Nous nous chargeons de nombreux patients présentant des problèmes cardiaques très compliqués étant donné que nous sommes les mieux outillés pour gérer ces cas complexes. Bien que le cas de Hemant soit unique, dans un sens, il ne l’est pas. Nous fournissons des soins à des personnes très à risque.

Quel est votre meilleur souvenir ou moment depuis qu’on vous a sauvé la vie à l’Hôpital Saint-Boniface?

Hemant M. Shah, son épouse Hina Shah et leurs petits-enfants.

Shah : J’ai deux réponses. Mon meilleur souvenir est forcément le jour où j’ai pris contact avec la Fondation pour savoir comment je pouvais exprimer ma reconnaissance. Mes moments préférés sont ceux associés au fait que mes petits-enfants reconnaissent Dr Ghorpade comme étant la personne qui m’a sauvé la vie. Il y a une photo de lui et moi encadrée chez moi. Ils passent à côté quand ils nous rendent visite et disent « C’est le médecin qui a sauvé la vie de grand-papa. » Ils sont jeunes, mais ils se souviennent de Dr Ghorpade.

Dr Ghorpade : J’ai tellement de respect pour Hemant. Le travail qu’il a accompli ici depuis des décennies est impressionnant. J’admire son travail, autant qu’il admire le mien. Je vois sa passion pour son travail, comme ma passion pour la chirurgie. Honnêtement, je pense qu’il aurait aussi pu être un bon chirurgien cardiaque. *rires*

Que diriez-vous tous les deux à un donateur de la Fondation?

Shah : L’Hôpital Saint-Boniface est le centre d’excellence en cardiologie. Vous ne trouverez ­ça nulle part ailleurs au Manitoba. Les meilleurs soins, les meilleurs médecins, la meilleure équipe. Aux personnes qui font déjà des dons, merci. À celles qui songent à le faire, pensez-y. Les donateurs ont sauvé ma vie. Ils font tellement d’efforts pour aider notre communauté, et maintenant, notre communauté peut à son tour leur venir en aide.

Dr Ghorpade : Je dirais que si quelqu’un dans notre province ou les zones environnantes a besoin de soins cardiaques de classe internationale, le seul endroit où aller est l’Hôpital Saint-Boniface. C’est aussi simple que ça. Si vous voulez que vous, votre famille ou vos voisins puissiez bénéficier de cette qualité de soins, nous avons besoin de votre soutien. Nous devons continuer à aller de l’avant et viser toujours plus haut en matière de soins. Si vous ne l’avez pas encore fait et que vous pouvez le faire, songez à faire un don.

Le mois de février est le Mois du cœur et c’est une parfaite occasion de montrer que c’est quelque chose qui vous tient… à cœur. Vous pouvez contribuer à améliorer la qualité des soins au centre d’excellence en cardiologie du Manitoba en faisant un don dès aujourd’hui.