Une expérience d’IRM laisse une impression durable

Le 14 juillet 2021

Maury Bay apprécie avec justesse les qualités de la voix humaine.

De l’intérieur d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM), un professionnel retraité du milieu de la radio a été sensible aux paroles et au ton rassurants de la technologue, Richelle Kapilik.

« Elle avait une voix claire et distincte », explique M. Bay. « Je lui ai dit qu’il n’était pas trop tard pour faire carrière à la radio. Elle se présente avec confiance. »

En mai 2020, M. Bay fait une chute. Des maux de dos qui en ont résulté l’ont mené, plus tard dans l’année, au Centre d’IRM Dr Andrei Sakharov sur le campus de l’Hôpital.

Ce n’était pas la première fois qu’il subissait une IRM, mais il était tout de même inquiet.

« Changer de position peut entraîner des problèmes respiratoires – c’est ça qui m’inquiétait. Avec un mal de dos, je craignais que ce soit inconfortable. Richelle m’a tout de suite demandé si j’avais besoin de support additionnel. »

« On se sent désarmé dans un entonnoir. Quand il y a quelqu’un à l’autre bout qui s’en soucie, on se sent mieux. »

« Vous êtes à la merci de la voix », ajoute-t-il en riant.

Bay a raconté son expérience par le truchement du Cercle des soins compatissants de la Fondation. Il a fait l’éloge de l’accueil chaleureux qu’il a reçu à la réception et salué le fait que son médecin ait reçu rapidement les résultats de l’IRM et qu’il ait pu ainsi lui prescrire un traitement immédiatement.

Richelle Kapilik a pris connaissance des éloges adressés au département par M. Bay au cours de la tournée hebdomadaire avec des collègues.

« C’est agréable à entendre. »

Comme un pilote

Elle souscrit aux remarques de M. Bay au sujet de sa façon d’aborder son travail.

« Pour certaines personnes, le seul fait de s’allonger sur une table est difficile. La surface est dure. Il faut parfois retenir son souffle. D’autres ont de la difficulté à être confinées dans un espace réduit. Le bruit peut être assourdissant comme celui d’un marteau-piqueur ».

« J’aime bien renseigner mes patients sur ce qui passe réellement durant une séance d’imagerie, de la même manière qu’un pilote d’avion informe les passagers de l’heure d’arrivée prévue ou de turbulences atmosphériques possibles. J’ai constaté que lorsque les patients savent qu’un nouveau bruit se fera entendre ou qu’ils sont informés du temps qui reste, l’expérience est plus agréable. »

Mme Kapilik travaille comme technologue en IRM à l’Hôpital Saint-Boniface depuis près de 15 ans. Bien qu’elle ait fait la moue à la suggestion de Maury Bay d’entreprendre une nouvelle carrière à la radio, son approche aux soins de santé repose sur son expérience passée.

« J’ai été serveuse professionnelle de restaurant, dont certains établissements haut de gamme. J’ai vraiment appris la patience au fil des années en offrant des services de qualité à mes invités envers lesquels je devais me soucier des moindres détails. »

« Lorsque je consacre un peu plus de temps à préparer les patients, aussi bien mentalement que physiquement, ils accomplissent généralement l’examen avec plus de succès, et les images sont souvent plus précises, facilitant ainsi la tâche des radiologues qui doivent les interpréter », explique Mme Kapilik, ajoutant qu’un diplôme en psychologie lui est utile pour reconnaître et aborder les préoccupations des patients.

La technologie d’IRM permet de générer des images très précises du corps humain sans recourir aux rayons X. Alors que les rayons X sont utilisés pour générer une image de structures denses comme les os, l’IRM génère des images des tissus mous dans les jointures comme les épaules, les poignets et les genoux.

Mme Kapilik et ses collègues accueillent de 60 à 70 patients par jour pour des séances de 15 à 90 minutes.

« On nous fait souvent des compliments, habituellement en personne. Les lettres sont moins fréquentes. Nous nous concentrons sur la communication constante durant une séance d’imagerie et beaucoup de patients en sont reconnaissants et nous remercient. »

« Si l’on ne prend pas le temps de le faire, qui le fera? »

Pour Maury Bay, une meilleure santé lui permet de se consacrer à ses activités de loisirs. Collectionneur de disques, passionné de musique et ancien libraire, il prévoit une série de lectures de la poésie de Leonard Cohen dans des foyers pour personnes âgées.

Et il continuera à faire l’éloge de services exceptionnels.

« En vieillissant, je comprends mieux ce que font les gens comme Richelle et je l’apprécie d’autant plus. Les commentaires sont importants. Si les miens peuvent être utiles, tant mieux. Si l’on ne prend pas le temps de le faire, qui le fera? »


Faites comme Maury. Exprimez dès aujourd’hui votre appréciation envers le personnel soignant de l’Hôpital Saint-Boniface.