La guérison par le plaisir de chanter

Dawn Beirnes a vu l’opinion publique changer au fil des ans en ce qui concerne la santé mentale, y compris sa propre opinion.

Il y a plus de 30 ans, Dawn Beirnes a reçu un diagnostic de trouble affectif bipolaire et, plus tard, de trouble de la personnalité limite.

Dans sa jeunesse, Dawn ne connaissait rien de la maladie mentale. Son petit ami de l’époque et elle avaient plutôt tenté de cacher ses symptômes. Elle se disait que la dépression et les pensées suicidaires faisaient simplement partie du passage à l’âge adulte. « On n’avait pas l’impression de faire de cachoteries. On pensait que ces sentiments étaient normaux », explique Mme Beirnes.

« Maintenant, je ne m’en cache plus. »

« Je suis fière de dire que j’ai reçu beaucoup d’aide du Programme de santé mentale de l’Hôpital Saint-Boniface, et j’en reçois encore aujourd’hui. »

Dawn Beirnes constate qu’il est primordial de faire de la sensibilisation. « J’aime expliquer aux gens mes problèmes de santé mentale, car je ne veux pas que d’autres personnes croient qu’il est normal de faire semblant, de faire des tentatives de suicide, d’avoir des épisodes psychotiques et de traverser tous les moments difficiles, comme je l’ai fait. »

Son appartenance à l’Église unie Westminster, où elle fait du bénévolat et chante dans la chorale depuis 28 ans, a joué un rôle instrumental dans son rétablissement. « L’église me soutient dans ma maladie et me donne son appui. On me traite de la même façon que les autres membres de la chorale, dit-elle. Je trouve que c’est thérapeutique de chanter à l’église. J’ai la chance de chanter un solo en été… c’est gratifiant. »


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