16 janvier 2024
Alex Fedorchuk, ancien patient de l’Hôpital Saint-Boniface, a appris que les crises cardiaques ne ressemblent pas toujours à ce que l’on voit dans les films.
En mars 2022, M. Fedorchuk peinait à prendre une grande inspiration. Il avait remarqué que, dans les derniers temps, il avait du mal à respirer normalement sous la douche. Il n’avait aucune douleur, mais ressentait une forte pression à la poitrine. Il savait que quelque chose n’allait pas.
Pensant que ses poumons fonctionnaient mal, sa femme, Cheryl, l’a conduit à l’hôpital Boundary Trails près de leur domicile à Morden. Le personnel du service des urgences a procédé à des tests pour évaluer l’état de ses poumons, mais n’a décelé aucun problème. En éliminant une à une les causes possibles, le personnel a finalement supposé que le problème était lié à son cœur. M. Fedorchuk n’a pas ressenti la douleur classique à la poitrine souvent dépeinte par Hollywood, mais les tests ont confirmé qu’il était en effet victime d’une crise cardiaque.
Il a été transporté en ambulance à l’Hôpital Saint-Boniface, le centre d’excellence en cardiologie du Manitoba. M. Fedorchuk se souvient que tout le processus a été incroyablement rapide. Les ambulanciers paramédicaux qui s’occupaient de lui l’ont mis à l’aise pendant le trajet. En plus d’être attentifs et bien informés, ils ont plaisanté avec lui pour le calmer. « On s’attend à ce que leur travail soit difficile, et c’est le cas, mais ils le font si bien. Permettez-moi de souligner tout spécialement leur attention et leurs soins », a déclaré M. Fedorchuk.
Une fois arrivé au laboratoire de cathétérisme cardiaque de l’Hôpital Saint-Boniface, M. Fedorchuk a continué de recevoir d’excellents soins. Il a salué le degré de gentillesse manifesté à son égard. « Nous sommes descendus très rapidement de l’ambulance et nous nous sommes précipités dans le couloir. Il n’y a pas eu de retard. Je me sentais assez important! », dit-il.
Il se rappelle avec émotion que son anesthésiologiste était un fan des Roughriders de la Saskatchewan, alors qu’il est lui-même un fidèle fan de leurs rivaux, les Blue Bombers. « Nous avons plaisanté au sujet de nos équipes, nous avons parlé – c’était une situation calme malgré les circonstances », a déclaré M. Fedorchuk en riant. L’équipe de cardiologie a implanté une endoprothèse pour rouvrir son artère bloquée, et peu de temps après, M. Fedorchuk était dans son lit de récupération.

Il indique que, tout au long de son rétablissement, le personnel à son chevet était enjoué. Les infirmières exprimaient ouvertement leur satisfaction et disaient qu’elles aimaient travailler à l’Hôpital Saint-Boniface. Pour qu’il puisse récupérer et être surveillé, il est demeuré à l’hôpital jusqu’au lendemain. « Psychologiquement, le personnel en a fait une expérience tellement positive. Ce niveau de soins permet vraiment de calmer une personne. Tout le monde était tellement confiant et calme », a déclaré M. Fedorchuk.
Il est retourné à l’Hôpital Saint-Boniface quelques mois plus tard puisqu’il avait besoin d’une deuxième endoprothèse. Il a rapidement reçu le traitement, qui a amélioré la circulation sanguine vers son cœur et qui lui a donné une troisième chance. En dépit du fait qu’il s’agissait d’une crise cardiaque, l’expérience fut encore une fois positive. M. Fedorchuk se rappelle surtout les soins empreints de compassion qu’il a reçus. « J’ai eu l’impression que c’était vraiment le meilleur traitement. Je n’ai rien de négatif à dire à ce sujet. »