Un cadeau précoce pour la fête des Pères

Le 14 juin 2021

Tanner et Christel Harms, de Steinbach, ont accueilli dans ce monde leur fils Quincey Rowe Harms le lundi 31 mai à l’Hôpital Saint-Boniface.

La famille a dû séjourner à l’hôpital pour observation pendant trois jours, parce que Quincey est né prématurément à 37 semaines, mais il est en santé. Le jeudi 3 juin, le couple a emmené son nouveau fils à la maison, où ce dernier a pu faire la connaissance de son frère aîné de deux ans, Luca.

En guise de remerciement aux donateurs de la Fondation qui ont rendu le séjour de cette famille à l’Hôpital Saint-Boniface plus confortable, Tanner, 30 ans, nous a accordé une entrevue (virtuelle) pour répondre à quelques questions à l’occasion de la fête des Pères.

Comment avez-vous choisi le nom de votre bébé?

Nous sommes tombés par hasard sur son prénom, que nous aimions tous les deux. Son deuxième prénom est l’abréviation de Roland, le défunt grand-père de ma femme.

Que signifie le rôle de père pour vous?

Ça veut dire beaucoup de choses différentes, mais surtout être là pour mes fils toute leur vie, dès le moment de leur naissance, en continuant de les accompagner jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte comme moi. Mon père m’aide encore avec ma voiture et toute autre chose dont je pourrais avoir besoin. Chaque fois que je l’appelle, il est là pour moi.

Comment s’est passée votre expérience à l’Hôpital Saint-Boniface?

Ma femme Christel s’est rendue en ville pour son rendez-vous chez le médecin à 37 semaines ce matin-là. Le médecin lui a dit que son col s’était déjà dilaté de deux centimètres et que l’accouchement était imminent, ce qui nous a surpris parce qu’il restait encore trois semaines avant la date d’accouchement prévue.

Christel avait quelques courses à faire à Winnipeg. Elle m’a envoyé un texto environ une heure après la fin de son rendez-vous pour me dire « je crois que j’ai des contractions », mais ces dernières étaient espacées. Plus tard au courant de l’après-midi, elle a dit, « salut, j’ai commencé à chronométrer mes contractions, et elles sont à environ 10 minutes d’intervalle ». Nous n’avions pas préparé de valises, alors je lui ai suggéré de rentrer à la maison pour que nous puissions tout préparer au cas où il nous faudrait partir.

À la maison, les contractions étaient à environ six ou sept minutes d’intervalle, et je lui ai dit que je n’avais aucune envie de devoir l’aider à accoucher dans la voiture. Je lui ai dit que nous devrions nous rendre à Winnipeg. Nous sommes donc passés prendre notre fils à la garderie et l’avons emmené chez mes parents, puis nous avons quitté Steinbach.

À notre arrivée à l’Hôpital Saint-Boniface, les contractions étaient à environ quatre à six minutes d’intervalle. Pendant le processus d’admission au triage, les contractions se sont intensifiées. L’infirmière s’est rendu compte que ma femme pourrait être sur le point d’accoucher, alors on lui a préparé un lit immédiatement. En réalité, son col était dilaté de huit à neuf centimètres et elle était à peu près prête à accoucher.

Ils l’ont immédiatement conduite en fauteuil roulant jusqu’à la salle d’accouchement. Il était trop tard pour l’anesthésie péridurale; ils ont dit que l’arrivée du bébé était imminente. Seulement 15 à 20 minutes plus tard, elle a eu envie de pousser, et deux poussées plus tard, nous avions un bébé. C’était incroyable. Quincey est né moins de deux heures après notre arrivée à l’hôpital. Je suis content que nous nous soyons rendus à temps!

Qu’est-ce que votre père vous a appris au sujet de la paternité?

Certainement plusieurs choses. Je m’efforce de suivre son exemple, sa façon d’aborder différentes situations et de prendre les choses en main. Je ne dirais pas que le plus important est qu’il m’ait donné des conseils en particulier ou inculqué une certaine façon de faire.

« C’est plutôt le fait de l’avoir observé au fil des années et d’avoir constaté sa façon de traiter les gens. Je crois que ce sont les actions de mon père plus que ses paroles qui ont fait de moi la personne que je suis. »

À quoi avez-vous particulièrement hâte en ce qui concerne Quincey?

J’ai un frère moi aussi, et j’ai hâte de voir Quincey et Luca grandir ensemble. Je connais les joies d’avoir un frère; ce lien tissé pendant l’enfance perdure maintenant à l’âge adulte. Je suis impatient de découvrir les personnes qu’ils deviendront.


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