Survivre à la DSAC

Le 1er novembre 2023
 

Patti LeBlanc de Winnipeg ne pensait jamais partir en ambulance après avoir soulevé une mijoteuse. Mais le 22 décembre 2015, c’est exactement ce qui lui est arrivé.

Patti LeBlanc suffered two tears from spontaneous coronary artery dissection (SCAD) in 2015, causing a heart attack. She survived and was able to get back to her love of running, thanks to the dedicated care of paramedics and staff at St. Boniface Hospital.

 

Patti LeBlanc, alors âgée de 49 ans, charge des provisions dans sa voiture en vue d’un repas communautaire à l’église. Soudainement, elle éprouve des sensations alarmantes. Elle a l’impression d’avoir la poitrine écrasée par un éléphant et ressent de la douleur au menton et dans la mâchoire. Elle commence à sentir des picotements dans son bras gauche. « Je me suis mise à penser au pire qui pouvait arriver. Je ne connaissais pas les signes d’une crise cardiaque. À mon âge, pourquoi je m’en serais soucié? »

Adepte de la course, elle s’entraîne en vue d’un ultramarathon; Patti ne correspond pas au profil typique des personnes qui font une crise cardiaque. Toutefois, elle comprend que quelque chose ne va pas bien et demande à son mari de composer le 911. L’ambulance arrive en quelques minutes. Les ambulanciers paramédicaux font immédiatement un ECG pour vérifier son rythme cardiaque et pour confirmer le danger. L’ECG et le cardiologue de garde à l’Hôpital Saint-Boniface confirment qu’elle fait une crise cardiaque. Elle est donc rapidement amenée au Laboratoire de cathétérisme.

En repensant à son expérience, Patti LeBlanc se rappelle à quel point tout s’est passé rapidement et avec fluidité, dès l’appel de son mari au 911 et jusqu’à son rétablissement. À son arrivée en ambulance pour passer une angiographie, elle se souvient que les portes de l’ascenseur se sont ouvertes et que l’équipe soignante l’attendait, prête à passer à l’action. « J’ai vraiment eu l’impression de recevoir les meilleurs traitements. Tout était tellement ordonné et efficace, raconte Mme LeBlanc. Tout le monde avait un travail à faire, mais on a quand même pris le temps de s’assurer que j’étais confortable et calme. »

Patti LeBlanc a reçu un diagnostic de dissection spontanée de l’artère coronaire (DSAC). Elle avait deux déchirures qui ont provoqué une crise cardiaque. Les personnes qui survivent à une DSAC, surtout des femmes, sont à risque d’avoir de futurs problèmes cardiaques et des complications. Pour cette raison, le rétablissement est particulier et complexe. Durant son rétablissement à l’Hôpital Saint-Boniface, Mme LeBlanc a été témoin des soins spéciaux qui y sont fournis. « Les soins étaient totalement adaptés à ma situation. Je sentais que j’avais l’autonomie et la capacité nécessaires pour faire des choses pour moi-même. »

Patti LeBlanc n’a malheureusement pas pu rentrer chez elle pour fêter Noël. Cependant, l’équipe soignante de Saint-Boniface a eu une attention particulière en déposant des chocolats sur l’oreiller des patients le matin de Noël. Ce petit geste de gentillesse a démontré clairement à Mme LeBlanc à quel point l’équipe soignante était attentionnée.

« On m’a dit que comme j’avais survécu à une DSAC, je devais tout faire lentement et prendre le temps de respirer », explique Mme LeBlanc. Celle-ci sait très bien qu’elle a vu la mort de près. Aujourd’hui, elle s’assure de chérir chaque moment. Chaque année, à la date anniversaire de sa crise cardiaque, elle réfléchit à ce qu’elle a été en mesure d’accomplir au cours de la dernière année, et écrit une lettre à ce sujet aux membres de son équipe soignante.

« Je tiens à leur dire que grâce à leurs soins, je suis toujours ici. Parce qu’ils m’ont sauvé la vie, j’ai pu célébrer le premier anniversaire de naissance de ma petite-fille. J’ai pu recommencer à courir et à faire ce que j’aime. »


Le service d’urgence réaménagé de l’Hôpital Saint-Boniface qui ouvrira ses porte en 2025 permettra de sauver plus de vies, comme celle de Patti. Faites un don dès aujourd’hui pour soutenir les soins cardiaques d’une importance vitale.