12 juillet 2023
Melannie Teitsma, infirmière à l’Hôpital Saint-Boniface, savait qu’elle voulait faire profiter d’autres personnes de sa chance lorsqu’elle a reçu l’un des trois prix du Fonds de dotation de la famille Wyrzykowski pour les diplômés en soins infirmiers cette année.
Elle a donc offert 2500 $ de la somme reçue à Selah Place, un organisme de bienfaisance chrétien de sa communauté qui offre du soutien aux nouvelles mères et aux femmes enceintes lorsqu’elles quittent le système des Services à l’enfant et à la famille du Manitoba.
Mme Teitsma et ses collègues de l’Hôpital Saint-Boniface Allyson Raymundo et Jake Darling sont les heureux récipiendaires du prix 2023 de la famille Wyrzykowski pour les diplômés en soins infirmiers.
La famille Wyrzykowski – qui soutient généreusement l’Hôpital depuis de nombreuses années – a mis sur pied un fonds de dotation à la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface pour récompenser les diplômés qui obtiennent leur premier emploi en soins infirmiers. Un tirage au sort de tous les candidats admissibles embauchés à l’Hôpital en 2022 a eu lieu durant la Semaine nationale des soins infirmiers en mai 2023.
Les trois récipiendaires sont nouvellement diplômés du baccalauréat en soins infirmiers : Allyson Raymundo, de l’Université de Saint-Boniface, a commencé à travailler à Hôpital Saint-Boniface en février 2022, tandis que Mme Teitsma et M. Darling, tous deux diplômés de l’Université du Manitoba, ont commencé à travailler à l’Hôpital en octobre et en novembre 2022.
Mme Teitsma est infirmière en cardiologie au sein de l’équipe de ressources spécialisées, ce qui l’amène à se déplacer entre l’unité de cardiologie et le service des urgences afin de soutenir les effectifs dans ces secteurs.
« J’ai choisi de suivre une formation supplémentaire en soins d’urgence, et ma capacité à lire les rythmes cardiaques sur les bandes de télémétrie m’a été très utile, explique-t-elle. La zone de soins actifs du service des urgences est l’endroit que je préfère. L’intensité du travail au service des urgences me tient en haleine. »
Son don à Selah Place contribuera à fournir aux jeunes mères du Manitoba un logement sûr pour elles-mêmes et leurs enfants. En plus des programmes de logement et d’éducation parentale, l’organisme de bienfaisance leur offre des services de développement des compétences, d’éducation, de mentorat, de counseling et plus encore, selon son site Web.
« Lorsque j’étais étudiante en soins infirmiers, j’ai fait un stage en pédiatrie. J’ai rencontré beaucoup de mères et d’enfants dans le système du Service à l’enfant et à la famille, raconte Mme Teitsma. Je pense que si Selah Place peut aider les femmes à acquérir des compétences en matière d’éducation, de relations, de gestion du foyer, de gestion du stress et d’adaptation, elles s’en sortiront mieux. Je trouve très triste que des enfants soient placés dans des familles d’accueil. Si et quand c’est possible, je pense qu’il est préférable pour la mère de rester avec eux, et j’espère que cela évitera des problèmes plus tard dans leur vie. »
Une nouvelle infirmière inspirée par sa marraine
Allyson Raymundo travaille pour le Programme de médecine interne au cinquième étage de l’Hôpital. « En tant qu’unité de soins actifs, nous recevons principalement des admissions du service des urgences et de l’unité de soins intensifs, explique-t-elle. Nous nous occupons des patients en médecine interne et gérons tous les problèmes actifs jusqu’à ce qu’ils puissent sortir de l’hôpital ou être transférés dans un autre établissement. »
La première idée de Mme Raymundo après avoir remporté le prix de la famille Wyrzykowski pour les diplômés en soins infirmiers a été de rembourser ses prêts étudiants. Mais l’univers avait d’autres projets.
« Ma voiture vieille de 16 ans est tombée en panne et a rendu l’âme la semaine suivante, dit-elle en riant. J’ai donc pu utiliser une partie de l’argent pour m’acheter un nouveau VUS (véhicule utilitaire sport) compact. »
En tant qu’infirmière, elle s’épanouit en apprenant à connaître ses patients et en interagissant avec eux.
« Ma marraine était infirmière. Lorsque j’avais 11 ans, elle m’a emmenée dans la maison de santé où elle travaillait pour me faire visiter l’endroit. J’ai adoré sa façon chaleureuse et extravertie d’interagir avec ses patients. C’est en la voyant travailler que j’ai eu envie de faire partie d’un tel projet, un jour », explique-t-elle.
Infirmier à Saint-Boniface : « une belle carrière »
Le contrat d’infirmier de Jake Darling à l’unité d’hospitalisation de chirurgie cardiaque, au quatrième étage de l’Institut I. H. Asper de l’Hôpital, vient d’être prolongé d’un an à l’issue de son premier mandat. Il y soigne les patients avant et après une opération à cœur ouvert, une chirurgie endoscopique, un remplacement de valve cardiaque ou un pontage aortocoronarien.
M. Darling était très surpris de recevoir le prix Wyrzykowski pour les infirmières diplômées.
« Je ne savais pas quoi dire. J’étais très heureux! Je vais utiliser l’argent pour rembourser mes prêts étudiants. C’est toujours agréable d’avoir un peu plus d’argent sous la main », dit-il.
Bientôt, M. Darling ne sera plus le seul infirmier de sa famille à travailler à l’Hôpital Saint-Boniface.
« Mon frère jumeau identique, Gage, termine son stage de fin d’études au service des urgences. J’ai suivi le programme en premier et il a aimé ce que j’en disais. »
« Je savais que je voulais travailler avec les gens et prendre soin d’eux. La profession d’infirmier semblait être un excellent moyen d’y parvenir. J’ai aimé le fait qu’on puisse suivre des voies totalement différentes et se perfectionner en permanence. C’est une excellente carrière dans l’ensemble », ajoute-t-il.
Soutenez les infirmiers et infirmières de l’Hôpital Saint-Boniface comme Melannie Teitsma, Allyson Raymundo, Jake Darling et (bientôt) Gage Darling. Donnez dès aujourd’hui.