Brian Chappell a donné un cadeau de Noël très spécial à l’Hôpital Saint-Boniface en 2024.
M. Chappell, un enseignant à la retraite et administrateur de la Division scolaire de Winnipeg, est entré dans le bureau de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface le lundi 23 décembre. Il a fait un don de 10 000 $ sur place au Centre d’excellence en cardiologie du Manitoba et à la recherche sur la santé cardiaque à l’Hôpital Saint-Boniface.
« C’est avec fierté que je soutiens l’Hôpital, les soins aux patients et la recherche médicale effectuée ici », a déclaré M. Chappell dans une entrevue le même jour. Il a ajouté qu’il en avait assez de lire des reportages négatifs sur le système de soins de santé du Manitoba et qu’il voulait apporter une contribution positive.
Il ressentait depuis de nombreuses années une profonde gratitude et c’est ce qui l’a mené au bureau de la Fondation.
« Je songe à faire ce don depuis que j’ai reçu mon stimulateur cardiaque à l’Hôpital Saint-Boniface en juillet 2024 », a expliqué M. Chappell. « J’ai appris qu’un stimulateur cardiaque peut coûter environ 30 000 $ l’unité », a-t-il dit.
M. Chappell a remarqué une publicité de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface dans le journal Free Press au sujet de notre campagne Les voix de l’espoir en fin d’année. La campagne donnait aux Manitobains l’occasion de tripler leur impact jusqu’au 31 décembre grâce à des donateurs qui allaient verser des contributions équivalentes. « Je me suis dit que si je donnais 10 000 $, ma contribution serait triplée et atteindrait 30 000 $, soit les coûts liés à mon stimulateur cardiaque. »
« Je peux prendre des engagements et les respecter. Je peux faire ce que j’aime. »
En 2008, il avait reçu un diagnostic de fibrillation auriculaire (FA), la forme la plus courante d’arythmie cardiaque qui se caractérise par des périodes de rythme cardiaque rapide et irrégulier. (L’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa estime que d’ici 2050, de 5 à 10 millions de personnes en Amérique du Nord recevront un diagnostic de fibrillation auriculaire.)
« On m’a dit que la situation s’aggraverait probablement avec le temps et c’est ce qui s’est passé », a-t-il dit. Finalement, M. Chappell a été mis en contact avec le Dr Clarence Khoo, cardiologue de l’Hôpital Saint-Boniface, qu’il a consulté pour la première fois en février dernier.
« Après notre première rencontre, j’ai eu deux autres épisodes de fibrillation auriculaire persistante qui ont nécessité une cardioversion au service des urgences de l’Hôpital Saint-Boniface », a-t-il déclaré. La cardioversion est un traitement de choc, administré sous sédation dans le but de restaurer le rythme cardiaque normal. M. Chappell avait subi une cardioversion plusieurs fois auparavant.
M. Chappell et ses fournisseurs de soins ont déterminé que la cardioversion ne représentait pas la solution à long terme pour sa maladie cardiaque. Les médicaments destinés à lutter contre l’arythmie qui lui avaient été prescrits pour aider à contrôler son rythme cardiaque, qu’il jugeait inefficaces après un certain temps, n’étaient pas la voie à suivre non plus. « Les médicaments m’assommaient vraiment », a-t-il dit.
Implantation d’un stimulateur cardiaque en juillet
De retour dans le bureau du Dr Khoo en juin, M. Chappell s’est penché sur les options à sa disposition, y compris l’essai de différents médicaments.
« J’ai dit au Dr Khoo que j’étais aux prises avec cette maladie depuis 16 ans et que je voulais qu’on privilégie l’option qui fonctionnerait à son avis », s’est-il souvenu.
« Il m’a expliqué que l’option la plus fiable était l’implantation d’un stimulateur cardiaque pour contrôler mon rythme cardiaque, suivie d’une surveillance. Si la fibrillation auriculaire se poursuivait, on procéderait à une ablation », a déclaré M. Chappell. « Une ablation traite la fibrillation auriculaire par voie chirurgicale en détruisant le nœud auriculo-ventriculaire, c’est-à-dire la zone de tissus qui envoie des signaux électriques des oreillettes aux ventricules. »
« Moins d’une semaine après ma consultation avec le Dr Khoo, j’avais rendez-vous pour l’implantation du stimulateur cardiaque. » Il l’a reçu en juillet au Centre de soins cardiaques Bergen de l’Hôpital Saint-Boniface.
« Le personnel de l’Hôpital Saint-Boniface a été incroyable », a-t-il poursuivi. « Les gens m’ont accueilli et se sont assurés que j’étais à l’aise. Le Dr Khoo est passé me voir. On m’a ensuite conduit au laboratoire d’électrophysiologie (EP) et, peu après, j’avais un stimulateur cardiaque. Vous pouvez à peine voir la cicatrice de l’incision. » L’équipe d’EP de l’Hôpital Saint-Boniface reçoit actuellement la visite d’environ 1 730 patients comme M. Chappell par année.
Malheureusement, M. Chappell a constaté qu’il souffrait toujours de fibrillation auriculaire après un mois ou deux. « J’ai eu un grave épisode de fibrillation auriculaire qui a duré quelques jours », a-t-il déclaré. Il a appelé le bureau du Dr Khoo, puis le Dr Alexander Tischenko, cardiologue de l’Hôpital Saint-Boniface, a effectué la procédure d’ablation du nœud auriculo-ventriculaire en septembre.
« Je n’ai pas eu d’autre problème depuis ce temps », a-t-il déclaré. « Le Dr Khoo m’a dit que la batterie de mon stimulateur cardiaque durera dix ans. C’est encourageant parce que j’ai 80 ans. Pensez-vous que vous allez changer ma batterie quand j’aurai 90 ans? Cela me convient », a-t-il ajouté en riant.
Le bénévolat : de nouveau une possibilité
M. Chappell est reconnaissant d’avoir reçu ce traitement au Centre d’excellence en cardiologie du Manitoba à l’Hôpital Saint-Boniface. Il voulait que son don soit principalement destiné à la recherche sur la santé cardiaque à l’Hôpital.
« Ce qui est le plus important, c’est que je suis capable de fixer des rendez-vous et de m’y rendre. Je sais que la fibrillation auriculaire ne me freinera pas », a-t-il expliqué. « À l’heure actuelle, j’aime faire du bénévolat auprès des clients de Victoria Lifeline et de l’organisme Community Financial Counselling Services, qui produit gratuitement des déclarations de revenus pour les personnes à revenus modestes. »
« Je peux prendre des engagements et les respecter. Je peux faire ce que j’aime. »
« Beaucoup de gens sont aux prises avec des problèmes cardiaques, même si leur vie n’est pas forcément en danger », a-t-il indiqué en terminant. « Si mon histoire leur donne de l’espoir et aide les chercheurs de l’Hôpital Saint-Boniface à trouver d’autres raisons d’espérer – si mon don peut y contribuer – je me sens très honoré de pouvoir le faire. »