Joan et Gary Hutchinson ont une relation de 30 ans avec l’Hôpital Saint-Boniface.
16 septembre 2025
Nombreux sont ceux qui louent l’aspect humain inégalé des soins fournis à l’Hôpital Saint-Boniface, avec plus de compassion, de bienveillance et de gentillesse qu’ailleurs. C’est aussi l’avis de Gary et de Joan Hutchinson, de Winnipeg, qui entretiennent depuis longtemps un lien particulier avec notre hôpital. L’histoire de Gary avec l’Hôpital Saint‑Boniface commence en 2011, tandis que celle de Joan remonte à 1976.
Pour Gary, tout a commencé quand notre hôpital lui a diagnostiqué une maladie cardiovasculaire. Souffrant d’hypertension et présentant plusieurs autres facteurs de risque, il a un jour commencé à ressentir des douleurs dans la poitrine. Il a passé un angiogramme à Saint-Boniface, qui a mis en évidence plusieurs obstructions des artères coronaires. Cet été-là, on lui a posé cinq endoprothèses coronaires afin de rétablir la circulation artérielle.

Lorsqu’il repense à ce qu’il a vécu, Gary affirme que cela a été une révélation : « Le personnel s’est montré à la fois accessible et réconfortant. Ils savent vraiment vous mettre à l’aise et vous aident à rester calme, autant qu’on peut l’être dans une telle situation. » Après la pose de ses endoprothèses, Gary a été suivi par un cardiologue, le Dr Andrew Morris, qu’il décrit comme « un mentor exceptionnel » et « incroyablement doux ».
En 2019, Gary a commencé à ressentir des palpitations, avec l’impression que son cœur manquait des battements. On lui a diagnostiqué une fibrillation auriculaire, qui est la forme la plus répandue d’arythmie cardiaque. Il existe plusieurs solutions pour traiter une arythmie, selon la gravité de l’affection et les particularités du patient. Une arythmie non traitée peut accroître le risque d’accident vasculaire cérébral, de démence, et même de décès. Heureusement, Gary a pu être traité par une cardioversion, procédure qui utilise un choc électrique contrôlé ou des médicaments pour rétablir un rythme cardiaque régulier.
En 2022, le jour de l’Action de grâces, Gary s’est senti vraiment mal. Essoufflé, sans appétit et nauséeux, il n’était pas vraiment dans un état idéal pour profiter d’un dîner en famille. Conscients que c’est vers l’Hôpital Saint-Boniface qu’ils devaient se tourner, Gary et Joan se sont rendus à l’Urgence. Pris en charge rapidement, Gary est ressorti à peine quelques heures plus tard avec un diagnostic d’insuffisance cardiaque. Suivi par le Centre de soins cardiaques Bergen de Saint-Boniface, il a commencé un traitement médicamenteux pour stabiliser son état et atténuer ses symptômes.
Gary se souvient : « Nous savions qu’il fallait aller à l’Urgence. Nous regrettons simplement de ne pas l’avoir fait plus tôt! Mais on a tendance à minimiser les choses. On ne veut pas déranger ou accaparer des ressources. Mais nous sommes heureux d’y être allés! »
Aujourd’hui, Gary va mieux. En 2022, il pouvait à peine marcher vingt mètres. À présent, il peut profiter de promenades à pied dans son quartier avec Joan. Il se rend trois fois par semaine au centre Reh-Fit pour des séances de réadaptation cardiaque. Et d’ici la fin de l’année, il n’aura plus besoin de venir en consultation à notre Clinique de l’insuffisance cardiaque. Gary a qualifié les soins reçus d’« exemplaires ».
Une relation entamée voici trois décennies
Certes, l’expérience vécue par Gary avec notre hôpital est récente, mais en fait la relation des Hutchinson avec l’Hôpital Saint-Boniface a commencé voici 30 ans.
Joan a travaillé presque toute sa vie à l’Hôpital Saint-Boniface, exerçant des fonctions administratives dans plusieurs départements et acquérant ainsi une très bonne connaissance du système. Elle a été un visage amical pour les nouveaux résidents venus se former au Service des urgences de l’Hôpital, notamment le Dr Kristjan Thompson, aujourd’hui médecin en chef, et la Dre Zoe Piggott, directrice du Service des urgences. « C’est incroyable de repenser à ces médecins à l’époque où ils étaient de jeunes résidents, apprenant les ficelles de leur métier », a confié Joan. « Et aujourd’hui, ils occupent des postes très importants au sein de l’Hôpital. C’est merveilleux. »
Grâce au soutien de ses donateurs, l’Hôpital Saint-Boniface peut prodiguer les soins compatissants qui font sa renommée. « Saint-Boniface sort du lot » a affirmé Joan. « Le personnel fait preuve d’un niveau de compassion hors du commun. Et son soutien spirituel est vraiment remarquable. »
« À mes yeux, le personnel qui travaille ici offre une compassion quasi angélique qui fait que le Saint de Saint-Boniface n’est pas usurpé », a ajouté Gary. « Tout le monde est là pour vous soutenir et vous accompagner de mille manières. »