En photo ci-dessus : Le Dr Henry Dunn, à droite, avec Erik, Jackie et Lloyd Dyck.
Le 1 mars, 2023
Le Dr Henry Dunn a consacré sa carrière à mieux comprendre comment les neurones communiquent entre eux pour recevoir et transmettre l’information dans le cerveau, et comment cette communication peut être perturbée.
Les troubles neurodéveloppementaux recèlent des réponses pour les familles touchées par le trouble du spectre de l’autisme (TSA) et les troubles neuropsychiatriques.
Le Dr Dunn cherche désormais ces réponses à l’Hôpital Saint-Boniface. En effet, il s’est joint à l’équipe de recherche de l’Hôpital Saint-Boniface en octobre dernier à titre de chercheur principal à la Division des maladies neurodégénératives.
La Fondation Kali Dyck a offert un don de 500 000 $ pour soutenir le travail et le laboratoire du Dr Dunn.
« Je suis tellement reconnaissant que la famille Dyck voit l’importance de mon travail de recherche auquel je me consacre entièrement, affirme le Dr Dunn. Mon but ultime consiste à mieux orienter les interventions précoces et les options de traitement. »
Selon une enquête de 2019 sur la santé des jeunes et des enfants menée par Statistique Canada, un jeune sur 50 au Canada âgé d’un à 17 ans reçoit un diagnostic de TSA. Ce trouble se manifeste de différentes façons et à divers degrés de sévérité.
Lloyd et Jackie Dyck connaissent très bien cette réalité. Leur fils aîné, Chad, maintenant adulte, vit avec un TSA.
« Quand Chad était bébé, nous avons tout vécu, allant des recommandations pour des médicaments psychédéliques à un placement dans une résidence, a raconté Lloyd Dyck lorsque la famille a rencontré le Dr Dunn pour la première fois lors d’une visite de son laboratoire, le 30 janvier. Voilà le soutien que nous recevions alors. »
Originaire du sud de l’Ontario, Henry Dunn arrive à Winnipeg après six ans comme chercheur postdoctoral au Scripps Research Institute à Jupiter, en Floride, un établissement de recherche médicale sans but lucratif de calibre mondial. Avec son retour au Canada, il est aussi devenu professeur adjoint au département de pharmacologie et de thérapeutique de l’Université du Manitoba.
Le Dr Dunn a fait une découverte à l’institut Scripps Research qui change ce que l’on sait de la communication neuronale, ce qui touche le TSA et les troubles neuropsychiatriques.
« Auparavant, nous pensions que le mécanisme de communication neuronale reposait fortement sur les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG). On sait qu’ils reçoivent et interprètent des messages chimiques venant des neurones communiquant entre eux », explique-t-il.
« J’ai découvert que les RCPG facilitent des voies additionnelles de communication neuronale auparavant non décrites, mais qui semblent être perturbées chez les patients avec un TSA et des troubles neuropsychiatriques. Cet autre mécanisme pourrait être utile pour concevoir des thérapies novatrices de nouvelle génération spécifiquement pour le TSA ou divers troubles neuropsychiatriques. »
La famille Dyck, propriétaire de l’entreprise agroalimentaire de Winnipeg BrettYoung Seeds, voit un parallèle entre son industrie et la recherche du Dr Dunn.
« On sait que la recherche demande du temps, dit Lloyd Dyck, et que c’est un travail de longue haleine. On a hâte de voir où mènera la recherche. »
L’engagement des Dyck dans la recherche sur le TSA rend hommage à leur fille Kali qui a perdu la vie en 2011 dans un accident de la route, à 25 ans.
« Chad est l’aîné et Kali était notre troisième enfant, dit Jackie Dyck. Ils étaient souvent ensemble. Elle était une championne pour Chad. Elle était gentille et attentionnée et souhaitait faire carrière en santé, peut-être en soins infirmiers. »
Grâce à vous, des scientifiques comme le Dr Henry Dunn cherchent des traitements pour des maladies neurologiques. Faites un don dès aujourd’hui.




