Voici la nouvelle dirigeante de la Fondation.

Toutes les œuvres d’art dans les photos sont des œuvres de Susan Turner, gracieuseté de la Galerie Buhler à l’Hôpital Saint-Boniface.

Le 4 mai 2021

À titre de présidente-directrice générale de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface, Karen Fowler affirme qu’elle veut que l’on puisse constater plus de différences visibles dans les résultats obtenus dans le cadre des initiatives et des projets mis en œuvre à l’Hôpital grâce au soutien des donateurs.

Peu de personnes conviennent aussi bien pour occuper ce poste que Mme Fowler qui s’appuie sur plus de 25 ans d’expérience dans la collecte de fonds pour faire en sorte que ces différences soient constatées largement – et c’est tout à l’honneur de nos généreux donateurs.

« Essentiellement, je voudrais que la réputation que la Fondation s’est forgée pour la compassion des soins de santé et la qualité exceptionnelle de la recherche médicale à l’Hôpital Saint-Boniface s’étende pour avoir une incidence plus importante sur les soins de santé et la recherche médicale en général », explique-t-elle. À ce jour, la Fondation a amassé plus de 253 millions de dollars pour l’Hôpital.

Ayant obtenu le titre de Certified Fund Raising Executive (CFRE), Mme Fowler a rejoint l’équipe de la Fondation en 2017 à titre de responsable de la collecte de dons majeurs. Elle a été promue au poste de vice-présidente du Développement et nommée par la suite, en 2020, présidente-directrice générale par intérim. Elle a été confirmée dans ses fonctions le 26 mars 2021.

Nous avons rencontré Karen en avril pour apprendre à mieux la connaître.

Racontez-moi votre parcours. Qu’est-ce qui vous a incité à vous consacrer à la collecte de fonds?

Au début de ma carrière, j’ai découvert que j’aimais beaucoup travailler pour un organisme sans but lucratif parce que je sentais qu’on pouvait changer les choses.

J’ai travaillé pour des organismes de collecte de fonds dans le secteur de la santé au Manitoba et en Alberta à partir de 1997. Plus récemment, j’ai travaillé à l’Université du Manitoba à la collecte de fonds pour l’enseignement postsecondaire. Dans ce domaine, nous disons que notre travail contribue fondamentalement à changer ou à sauver des vies. Je contribuais à changer des vies à l’Université, mais je me suis rendu compte que j’aimais beaucoup la collecte de fonds dans le secteur de la santé parce que nous travaillons avec des donateurs qui contribuent eux aussi à sauver des vies. Je dois attribuer le mérite au défunt Jerold (Jerry) Panas, un expert-conseil légendaire en collecte de fonds aux États-Unis, qui a inventé la phrase « changer ou sauver des vies ». Tout ce que nous faisons en tant qu’agent de financement pour remplir la mission de notre organisme se résume à ça.

Que cherchez-vous à accomplir à la Fondation?

Essentiellement, je souhaite que la Fondation continue à amasser des fonds pour financer les actions prioritaires de l’Hôpital qui conduiront à la transformation des soins aux patients et de la recherche médicale, des projets qui auront un impact sur des centaines, voire des milliers de vies. Les donateurs s’enthousiasment pour ce genre de projets.

Comment les donateurs de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface peuvent-ils avoir le plus d’impact?

Nous avons eu beaucoup de chance au fil des ans que de nombreuses personnes et de nombreux organismes voulant contribuer au changement dans les soins de santé aient levé la main pour financer les priorités de l’Hôpital et du Centre de recherche Albrechtsen.

Quand je suis venue ici, ma fonction consistait à renouveler le bassin de donateurs pour appuyer la Fondation, mais j’ai constaté que les autres agents de financement avec qui je travaillais avaient un groupe bien implanté de donateurs qui ont été très fidèles à l’Hôpital. Lorsque l’on examine les investissements qu’ils ont consentis au cours des 50 dernières années, on se rend compte de la profondeur des liens qui les unissent à l’Hôpital Saint-Boniface et de leur volonté à investir pour changer les choses. C’est inspirant.

Quelle impression vous donnent les donateurs de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface?

J’ai eu l’occasion au cours des trois ou quatre dernières années de parler avec des donateurs qui contribuent à la Fondation depuis longtemps. J’ai vraiment l’impression qu’ils sont reconnaissants de pouvoir contribuer au changement à l’Hôpital. C’est étonnant de voir l’étincelle dans leurs yeux.

J’ai l’occasion de voir des gens s’enthousiasmer et s’émouvoir pour des projets parce que faire un don ce n’est pas une transaction – c’est une décision émotive. On peut voir ce qui motive les gens. Ils nous confient leurs investissements parce qu’ils sont convaincus que nous les aiderons à faire du bien.

Qui ou quoi vous motive?

Ça revient à ceci : j’ai un emploi que j’adore parce que je peux contribuer à changer le monde.

Quand on a travaillé avec un donateur pour financer un projet ou une initiative de l’Hôpital et qu’on a ensuite l’occasion d’inviter les responsables de programme pour qu’ils lui expliquent comment sa contribution a changé les choses, c’est un sentiment de grande satisfaction. C’est toujours excitant de constater l’enthousiasme des donateurs qui prennent connaissance de l’impact de leurs dons. C’est le degré de confiance qu’ils nous accordent qui valorise grandement ce travail.

Quel a été votre premier emploi?

J’ai travaillé au restaurant Bonanza sur le chemin Henderson. J’avais 15 ans et je venais de terminer la 9e année. « J’étais la serveuse des boissons » (en riant). Je servais les boissons; je m’assurais que les verres étaient toujours pleins, je servais les clients, un café ou autre chose, et je portais les verres sales à la cuisine pour qu’ils soient lavés.

Je ne pensais pas à ce moment-là que j’apprenais grand-chose, mais je me rends compte maintenant que j’apprenais les rudiments de l’établissement de relations avec des étrangers qui deviennent des membres de la collectivité. Ici à la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface, j’ai le privilège de travailler avec une communauté de donateurs incroyable qui soutient la mission de l’Hôpital grâce à ses actions. Je suis enchantée d’assumer ce nouveau rôle.


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