“Sans traitement, j’allais mourir.”

Une vilaine pneumonie a sauvé la vie de Dylan Hill.

À seulement de 42 ans, Dylan Hill est en forme et en santé. Ayant fait partie de la Force de réserve des Forces armées canadiennes pendant cinq ans, il a passé tous les examens médicaux requis. Il a même couru un marathon complet en 2007, sans aucun problème évident.

Cependant, une pneumonie le force à consulter son médecin à la fin de 2016. En l’examinant, le médecin constate que Dylan a un souffle cardiaque.

Il lui fait donc passer des examens de suivi, y compris un échocardiogramme. Chaque année à l’Hôpital Saint-Boniface, on pratique quelque 10 000 échocardiogrammes. L’examen confirme une bicuspidie valvulaire aortique (BVA).

La plupart des gens vivent sans trop penser aux hôpitaux, jusqu’au jour où un ami, un proche ou eux-mêmes ont besoin de soins hospitaliers. Tout à coup, Dylan Hill devient l’un des quelque 63 000 patients du Programme de sciences cardiaques qui reçoivent des soins annuellement à l’Hôpital Saint-Boniface.

À cause de la BVA, une anomalie congénitale, sa valve aortique ne fonctionne pas bien, mais a travaillé « convenablement » pendant des années, sans causer de symptômes.

Le cardiologue lui explique que la BVA va faire grossir son cœur à cause des efforts supplémentaires qu’il doit fournir. Il est ainsi plus à risque d’avoir une crise cardiaque ou d’autres problèmes cardiaques subits. Une chirurgie à cœur ouvert est nécessaire sans tarder pour réparer la valve défectueuse et lui sauver la vie. Hill n’a pas d’autre choix.

« Je comprends alors que sans traitement, j’allais mourir », explique Dylan Hill.

« En mourant, j’allais laisser Sheri, ma femme depuis 15 ans, sans son mari et notre fils, Luke, 7 ans, sans son père. Ça ne pouvait pas arriver. »

Le fait de passer d’un sentiment d’invincibilité à l’idée d’une mort imminente, pratiquement du jour au lendemain, est terrifiant. Tout juste deux mois plus tard, en janvier 2017, Dylan Hill subit une intervention chirurgicale à l’Hôpital Saint-Boniface.

La chirurgie à cœur ouvert dure environ 4 heures et demie. Le chirurgien cardiaque suture sa valve aortique pour lui permettre de se refermer adéquatement pour la première fois de sa vie.

Après l’intervention réussie, Dylan Hill se réveille à l’Unité de soins intensifs en chirurgie cardiaque, encore terrifié.

« Les membres de mon équipe soignante, qui m’ont sauvé la vie, se sont assis pour me parler et m’ont aidé à apaiser mes craintes. Les soins d’une très grande qualité et la compassion du personnel infirmier m’ont touché, alors que j’étais assailli par toute une gamme d’émotions. »

Dylan Hill se sent vulnérable pour la première fois de sa vie. « Un jour, un bénévole est venu me voir dans ma chambre d’hôpital. J’ai oublié son nom, mais il m’a fait voir la vie sous un autre jour », raconte-t-il.

« J’avais devant moi un homme qui avait subi la même intervention chirurgicale que moi. Il s’est assis pour parler avec moi et m’a aidé à comprendre qu’il est possible de s’en sortir. J’aimerais pouvoir remercier cet homme pour ce qu’il m’a apporté. »


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